Rénovation et optimisation de l’usine de décarbonatation



En Avril 2001, le SIVOM de la PALUS (Saint-Just et Saint-Nazaire-de-Pezan) mettait en service  sur son territoire une unité de traitement de l’eau potable pour alléger l’eau distribuée du calcaire dont elle est chargée naturellement.

Un choix économique et environnemental

Le choix du SIVOM résultait d’une volonté de répondre à plusieurs exigences tant sociales, qu’économiques et environnementales. En effet, la mise en place d’une décarbonatation collective permet d’offrir à tous les consommateurs une même solution de traitement de l’eau au même prix. Elle encourage aussi tous les abonnés à la consommation de l’eau du robinet afin d’éviter la multiplication des eaux embouteillées et permet, enfin, de pérenniser le patrimoine en évitant les risques d’entartrage des canalisations.

Un procédé 100 % écologique

Le procédé utilisé (ERCA2) pour réduire le calcaire dans l’eau consiste à faire passer l’eau brute entre deux électrodes qui génèrent un champ électrique approprié. L’électricité émise dans l’eau à faible intensité favorise ainsi la germination du carbonate de calcium par électrolyse. Les microparticules de carbonate de calcium vont alors décanter et se déposer au fond du réacteur par gravité. Elles sont alors extraites et évacuées (environ 25 tonnes par an). Au final, l’eau traitée est maintenue à l’équilibre calco-carbonique et conserve toutes les propriétés physico-chimiques d’une eau très  peu entartrante.

Une rénovation nécessaire

Au terme de quinze années de fonctionnement, la rénovation de certains composants de l’usine se sont révélés nécessaires. Aussi, dès le mois d’avril, les travaux de renouvellement de l’unité débutent et rendent nécessaire la mise hors fonctionnement de l’usine. Ainsi, l’eau distribuée, jusqu’au milieu de l’été ne sera plus allégée de calcaire mais bien sûr parfaitement potable, consommable et fera toujours l’objet des contrôles tant du délégataire du Service que des autorités de contrôles sanitaires.

Ces travaux permettront le renouvellement d’une partie importante des équipements mais aussi de faire bénéficier l’unité des dernières innovations du procédé   ERCA² pour, notamment  optimiser les consommations énergétiques.

La nature en ville



Depuis trop longtemps, les espaces verts et les rues de nos villes et villages ont été désherbés en utilisant des pesticides pour maintenir une certaine « propreté ». Pas d’herbe certes, mais un sol contaminé, des eaux de ruissellement chargées de produits dangereux pouvant être responsables de troubles de la santé.

Si aujourd’hui, l’herbe revient dans nos communes, ce n’est pas par absence d’entretien. Car les agents communaux veillent au bon état de nos espaces verts, des cimetières et des kilomètres de voirie. C’est la marque d’un entretien plus respectueux de la nature. Et une attention pour les générations futures que les plus anciens n’auraient pas reniée.

D’autres manières de faire sont possibles

Devenus « éco jardiniers », les agents municipaux sont aujourd’hui entièrement impliqués dans le processus et ont dû remettre en question de leurs pratiques. Comme pour les espaces publics, les produits chimiques ne sont pas la seule solution pour l’entretien de nos jardins. De nombreuses solutions existent, adaptées aux besoins et aux envies de chacun : paillage, plantes couvre-sol, végétation locale et adaptée à l’environnement, compostage, favorisation des auxiliaires de cultures pour éviter les maladies et les ravageurs etc.

Un nouveau regard, de nouvelles perspectives

Un profond remaniement des pratiques est nécessaire : des espaces autrefois désherbés chimiquement se végétalisent, le matériel change et les espaces se modifient. Tolérer la flore naturelle en ville, c’est favoriser la biodiversité et accepter un environnement plus sain pour tout le monde. De plus, de nombreuses espèces spontanées sont utiles : les espèces qui fleurissent dès mi-janvier (euphorbe, petit chêne …) vont nourrir les premiers insectes butineurs dont les larves margeront les premiers pucerons.

Toutes les semaines, retrouvez sur la page Facebook de Saint-Just @VillagedeSaintJust des conseils et des astuces pour que vos jardins soient aussi zéro Phyto.

Enquête de l’Insee



L’Insee réalise, entre le 2 mai et le 24 juin 2017, une enquête sur les ressources et les conditions de vie des ménages.

L’enquête s’inscrit dans un dispositif statistique européen et porte sur les ressources et les charges des ménages, les conditions de logement, ainsi que sur la formation, l’emploi et la santé des individus.

Dans notre commune, quelques ménages seront sollicités. Un enquêteur de l’Insee chargé de les interroger prendra contact avec eux. Il sera muni d’une carte officielle l’accréditant.

Nous vous remercions par avance du bon accueil que vous lui réserverez.

L’enquête prend la forme d’un panel sur plusieurs années, certains des ménages concernés ont déjà participé aux collectes précédentes et connaissent donc déjà bien ce dispositif.