Des mésanges pour en finir avec les chenilles processionnaires

Danger de l’été, c’est pourtant en hiver qu’il faut se préoccuper des chenilles processionnaires. C’est le choix qu’a fait la municipalité en installant des nichoirs à mésanges, prédateur naturel de l’insecte.

La chenille processionnaire est devenue un véritable fléau dès le printemps jusqu’à l’automne : conjonctivite, maux de gorge, allergies, asthmes et nécroses pour les animaux. En effet, le poil de la chenille processionnaire ainsi que ses nids sont hautement urticants.

Pour le bien-être des habitants, il était donc urgent d’agir. La municipalité a recherché une solution radicale et écologique. C’est donc vers le prédateur naturel de ces chenilles, la mésange, que la solution est peut-être trouvée.

En effet, un couple de mésange peut manger plus de 500 chenilles processionnaires par jour permettant donc d’enrayer la prolifération lors des saisons chaudes. Par conséquent, la mise en place de nichoirs à mésanges est une solution idéale pour attirer ces oiseaux dans les zones impactées par les insectes.

Pour tester cette nouvelle méthode, 10 nids sont installés par l‘équipe des Espaces Verts de la ville avant le printemps à divers endroits de Saint-Just. Il va nous falloir faire preuve de patience pour que les mésanges s’approprient les lieux et agissent sur les chenilles.

1 réponse

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Répondre à Wiblé Brigitte Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.